Accaparée par son métier de journaliste, Rika ne se nourrit que de plats préparés, à la différence de Manako Kaji qui utilise la cuisine occidentale pour séduire ses amants. Elle est accusée du meurtre de trois d’entre eux. Depuis sa prison, elle accorde une interview à Rika à la condition que celle-ci se rende dans son appartement pour y manger du riz au beurre. Rika se plie à sa demande.

A travers la construction d’un barrage aux abords d’un village condamné par le nouvel édifice, le destin d’un homme au passé trouble entre en résonance avec celui d’une petite communauté totalement isolée en pleine montagne.

Parce qu’elle est la seule femme dans son bureau, madame Shibata doit s’occuper de toutes les tâches quotidiennes les plus ingrates : servir le café, ranger la salle de réunion, laver les tasses sales, etc. Un jour, n’en pouvant plus, elle fait croire qu’elle est enceinte. Une nouvelle vie s’offre alors à elle et la frontière avec la réalité s’estompe peu à peu. Premier roman.

Tokyo, années 1950. Le narrateur rend visite à son ami Eisuke, professeur d’université. Tous deux évoquent le passé et se rappellent Josûke, frère jumeau d’Eisuke, mort en 1942 sans que l’enquête n’ait pu élucider s’il s’agissait d’un meurtre, d’un accident ou d’un suicide.