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Les vigilantes – Léane Alestra
Surveillées et surveillantes, ces femmes au coeur de l’extrême droite.
En s’appuyant sur des travaux fondateurs en sciences humaines et sur des références issues de la pop culture, l’auteure interroge les liens entre capitalisme, racisme et hétérosexualité normative. Elle révèle ainsi que les femmes ne se contentent pas d’adoucir ou de moderniser l’image de l’extrême droite, mais que les luttes féministes sont détournées à des fins identitaires.
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Notre droit à la vengeance – Mathilde Morrigan
Que faire lorsque la justice nous ignore ?
Une réflexion sur la vengeance, dans une perspective féministe, comme un refus de l’immobilité, de la soumission, du silence et du pardon face aux violences faites aux femmes. L’auteure explique que la vengeance a son importance pour obtenir une forme de justice personnelle. A travers l’image de la sorcière, elle invite à déconstruire les préjugés et les diktats qui s’imposent aux femmes.
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Féminisme – Eléonore Lépinard
Malgré les nombreuses tendances du féminisme (business feminism, féminisme radical, féminisme néolibéral, afro-féminisme, écoféminisme, féminisme queer, etc.) et les conflits qui le parcourent, l’auteure défend l’idée que ces luttes sont essentielles et en constituent l’essence, même si toutes les versions du féminisme ne sont pas bonnes à adopter ou équivalentes.
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Beyoncé est-elle féministe ? – Margaux Collet et Raphaëlle Rémy-Lelou
Dix sujets d’actualité évoquant la place et le droit des femmes dans la société, ainsi que les problèmes et difficultés auxquels sont confrontés les jeunes, comme le harcèlement de rue, la construction du genre ou l’éducation à la sexualité.
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Chez soi – Mona Chollet
Une odyssée de l’espace domestique.
Selon l’auteure, la maison est un endroit où l’on peut se protéger, reprendre des forces, résister à l’éparpillement et à la dissolution. Elle montre également comment le monde extérieur pénètre l’espace intime et privé ainsi que la difficulté de profiter pleinement de son intérieur.
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Fragments d’un discours polyamoureux – Magali Croset-Calisto
La sexologue clinicienne propose une réflexion sur les nouvelles façons possibles de vivre le couple, notamment le polyamour, qu’elle définit comme l’art d’aimer plusieurs personnes à la fois de manière libre, assumée et respectueuse. Elle partage sa propre expérience mais aussi son expertise en cabinet de consultations.
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La fin de l’amour – Eva Illouz
Enquête sur un désarroi contemporain.
L’auteure explore les différentes façons qu’ont les relations amoureuses de prendre fin, d’avorter avant même de commencer ou de se dissoudre faute d’engagement durable ou réciproque. Elle montre que si l’enjeu de l’amour moderne a été celui du libre choix du partenaire, il s’agit désormais d’avoir la liberté de ne pas choisir ou de se dégager, l’incertitude marquant les relations affectives. -
En finir avec le couple – Stéphane Rose
Un essai libre et sans concession contre le couple mais à la gloire du sentiment amoureux.
Sous la forme d’un abécédaire, le journaliste analyse le champ sémantique du couple et les grands thèmes qui le jalonnent tels que l’amour, la rupture, l’engagement, la fidélité ou le devoir conjugal. Il s’intéresse également aux expressions toutes faites afin de les remettre en cause et de démontrer qu’elles renvoient à une forme de privation de liberté, d’esclavagisme ou d’enfermement. -
Elles vécurent heureuses – Johanna Cincinatis
A partir de sa propre expérience et d’une enquête approfondie, l’auteure explique que l’amitié féminine se détache de plus en plus des carcans traditionnels pour se transformer en relations plus profondes et importantes. Elle questionne les possibilités de voir ces relations platoniques se démocratiser et devenir une alternative viable au couple, avec les mêmes acquis sociaux.
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3 : une aspiration au dehors – Geoffroy de Lagasnerie
G. de Lagasnerie a noué avec E. Louis et D. Eribon une relation amicale, devenue ensuite un mode de vie à part entière, rejoignant ainsi l’idée d’un projet d’émancipation visant à refuser le familialisme et à vivre une amitié à trois. Il relate cette expérience, comprise comme une politique de l’existence, ses rites, sa temporalité et son ouverture au monde social.