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La grande traversée – Shion Miura
Employé d’une maison d’édition, Majimé est missionné pour un projet titanesque, éditer le plus grand dictionnaire du japonais. A 27 ans, le jeune homme est aussi maladroit avec les gens qu’habile avec les mots. Sous le charme de la petite-fille de sa logeuse, il reçoit le soutien de ses collègues, qui l’aident à vaincre sa timidité pour lui faire part de ses sentiments.
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Confession d’un masque – Yukio Mishima
Un jeune garçon japonais s’initie au désir au fil des pages d’un livre d’art. Frappé par une représentation de saint Sébastien ligoté et blessé, il découvre son attirance pour le corps masculin. Charmé par les matelots, de petits voyous et un camarade de classe, il construit un masque pour se conformer à la norme de l’hétérosexualité et jouer, ainsi grimé, une grande comédie.
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La voix – Seicho Matsumoto
Six récits policiers mettant en scène des petits meurtres sans importance dans le Japon de tous les jours. Des faits divers nourris de malheurs quotidiens, de jalousies mesquines et de peurs imaginaires.
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Le point zéro – Seicho Matsumoto
Tokyo, 1950. Par le biais d’un entremetteur, Teiko se marie à Kenichi Uehara, employé d’une agence de publicité de Tokyo. En déplacement à Kanazawa, Kenichi disparaît. Partie pour le retrouver, Teiko rencontre l’épouse d’un riche industriel en lien avec des Japonaises qui se prostituaient pour l’occupant américain. Elle découvre que son mari a été policier.
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Un endroit discret – Seicho Matsumoto
Un homme ordinaire, fonctionnaire bien noté et sans histoire, découvre, après le décès brutal de sa femme, que cette dernière était une belle de jour. Il mène l’enquête et se fait justicier.
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Out – Natsuo Kirino
Dans une usine de Tokyo, quatre femmes, Masako, Yoshié, Kuniko et Yayoi, travaillent dans des conditions particulièrement dures. Elles ont aussi pour point commun leurs maris qui boivent, les frappent, les trompent ou les abandonnent. Un jour, l’une d’elles, Yayoi, finit par étrangler son époux et l’entraîneuse d’une boîte de nuit se joint à ces femmes dans une lutte mortelle pour la liberté.
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Et si les chats disparaissaient du monde – Genki Kawamura
Apprenant avec émotion qu’il est victime d’un mal incurable et que ses jours sont comptés, le narrateur de 30 ans s’évanouit après avoir passé la porte de son domicile. Lorsqu’il se réveille, un chat et le diable sont à ses côtés. Celui-ci lui fait alors une proposition : il devra quotidiennement détruire quelque chose du monde des vivants afin de regagner des heures de vie supplémentaires.
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N’oublie pas les fleurs – Genki Kawamura
En prenant soin de sa mère Yuriko, atteinte d’Alzheimer, Izumi, qui s’apprête lui-même à devenir père, tente de comprendre ce qui l’a éloigné d’elle au fil du temps et s’interroge sur le sens de leur relation. A mesure que les souvenirs de Yuriko s’estompent, ceux de l’enfance d’Izumi resurgissent.
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Le café où vivent les souvenirs – Toshikazu Kawaguchi
Sur le flanc du mont Hakodate, au nord du Japon, le café Donna Donna offre à ses clients la possibilité de voyager dans le temps, à l’instar du Funiculi Funicula de Tokyo. Parmi eux, une fille qui en veut à ses parents défunts de l’avoir rendue orpheline, un comédien qui se languit de son amour, sa soeur cadette submergée par le deuil, entre autres.
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Le café du temps retrouvé (2) – Toshikazu Kawaguchi
Quatre nouvelles personnes viennent boire une tasse au café Funiculi Funicula dans l’espoir de voyager dans le passé. Gôtarô souhaiterait revoir un ami décédé, Yukio exprimer à sa mère son regret de n’avoir pas été assez présent, Kurata retrouver la jeune fille qu’il aurait aimé épouser et Kyioshi, un vieil enquêteur, offrir à son épouse un cadeau exceptionnel.
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Tant que le café est encore chaud (1) – Toshikazu Kawaguchi
A Tokyo, le café Funiculi Funicula est réputé pour offrir à ses clients la possibilité de voyager dans le temps. Quatre femmes souhaitent tenter l’expérience. L’une pour confronter l’homme qui l’a quittée, une autre pour parler à son époux atteint d’un Alzheimer précoce, la troisième pour revoir sa soeur disparue et la dernière pour rencontrer sa future fille. Adaptation d’une pièce du dramaturge.
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Le restaurant des recettes oubliées – Hisashi Kashiwai
Nagare Kamogawa et sa fille Koishi tiennent un petit restaurant dans les ruelles de Kyoto. En plus de leur carte, ils proposent à leurs clients de reproduire les plats qu’ils ont gardé en mémoire mais dont ils ignorent la recette, menant de véritables enquêtes afin de reconstituer ces saveurs perdues et ainsi offrir une expérience inoubliable. Premier roman.
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Première neige sur le Mont Fuji – Yasunari Kawabata
Anthologie de six nouvelles écrites entre 1952 et 1960, sélectionnées pour illustrer toute la palette des qualités littéraires de l’auteur. Il y évoque un couple séparé par la guerre qui se retrouve des années plus tard au pied du mont Fuji, l’amitié entre deux écrivains dont l’un est condamné au silence ou encore la mélancolie d’une fin d’automne à Tokyo.
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La cigale du huitième jour – Kakuta Mitsuyo
Tokyo, 1985. Sans aucune préméditation, une jeune femme kidnappe un bébé et prend la fuite. Pendant deux ans, elle noue une relation complice avec l’enfant, malgré la peur et l’instabilité de leur situation.
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La saison des pluies – Nagai Kafu
Kimiyé, serveuse dans un bar, mène une vie dissolue afin d’éviter toute déception amoureuse. Quand elle tombe amoureuse pour la première fois, elle ressent une joie de vivre intense. A travers ce récit, l’auteur évoque, avec une dureté et une tendresse teintées d’amertume, un Japon ancien en train de disparaître.
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La boîte noire – Ito Shiori
En relatant son propre viol, la journaliste alerte sur les violences sexuelles au Japon. Agressée par le biographe du Premier ministre Shinzo Abe, elle témoigne du déni de justice et de la difficulté pour les femmes de s’exprimer publiquement sur ce sujet.