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Matérialismes trans – Pauline Clochec
Refusant la réduction des réalités trans à des questions d’identité, cet ouvrage assume une perspective féministe matérialiste : il s’agit d’aborder les conditions sociales des personnes trans, leurs positions dans les rapports sociaux de sexe, de race et de classe, ainsi que leurs inscriptions dans les mouvements féministes. Diverses par leurs thèses et leurs ancrages disciplinaires, ces contributions se rejoignent par leur exigence de tenir ensemble élaboration théorique et engagement militant pour repenser en profondeur les problématiques et les luttes trans et féministes.
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Comment devenir lesbienne en dix étapes – Louise Morel
Selon l’auteure, l’hétérosexualité impose une certaine contrainte sexiste aux femmes. Pour y remédier et afin d’explorer d’autres formes de désir, elle explique comment passer de l’hétérosexualité à l’homosexualité en dix étapes concrètes.
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Le genre expliqué à celles et ceux qui sont perdu.es – Aline Laurent-Mayard et Marie Zafimehy
Le développement du féminisme et du mouvement #MeToo ont permis à chacun de s’interroger sur son identité et de mieux l’assumer. Non-binaire, asexuel, trans, intersexe ou fluide, cet ouvrage réalisé comme un dictionnaire livre des clés de compréhension à travers une nomenclature détaillée. Des encadrés proposent des focus sur des débats contemporains.
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Manifeste d’une femme trans – Julia Serano
Une femme trans et activiste livre son témoignage et analyse les problématiques vécues d’un point de vue à la fois sociologique, psychologique et physiologique.
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Je suis un monstre qui vous parle – Paul B. Preciado
Rapport pour une académie de psychanalystes.
Discours tenu par le philosophe en novembre 2019 dans lequel il critique l’idéologie de la différence sexuelle prônée par les pères fondateurs de la psychanalyse devenue aujourd’hui obsolète. Il exhorte à la transformation des discours ainsi que des pratiques psychologiques et psychanalytiques afin d’élaborer une épistémologie rendant compte de la multiplicité des êtres vivants.
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Pour un féminisme matérialiste et queer – Sophie Noyé
Dans les années 1990, féministes matérialistes et théoriciennes queers s’opposent, dénonçant les unes une démarche idéaliste centrée sur la déconstruction des subjectivités, les autres un essentialisme qui naturalise les catégories hommes-femmes. Militante, l’auteure montre qu’au-delà de la controverse, ces deux approches peuvent être articulées pour construire un féminisme radical et inclusif.
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Manifeste pour une démocratie déviante – Costanza Spina
Amours queers face au facisme.
Une réflexion personnelle, philosophique et politique sur la filiation des démocraties capitalistes avec les régimes autoritaires et comment ces systèmes ont obligé les personnes dites déviantes à s’aimer et rendre justice autrement. L’auteure définit la révolution queer comme une lutte radicale dont l’amour est l’objectif et l’expérience queer un moyen d’action.
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La volonté de changer – bell hooks
Les hommes, la masculinité et l’amour.
Un ouvrage féministe qui traite des préoccupations courantes des hommes afin de montrer à quoi pourrait ressembler une masculinité libérée. De la peur de l’intimité au malheur amoureux, en passant par l’injonction au travail, la virilité et la performance sexuelle, l’auteure met en lumière la part de sacrifice exigée des hommes par la culture patriarcale au détriment de leur vie affective.
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Comment devenir moins con en dix étapes – Quentin Delval
Un ouvrage à destination des hommes afin de les faire réfléchir sur leurs rapports aux femmes et leur faire comprendre l’importance du féminisme, de l’égalité des sexes ou du consentement.
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Le cerveau pense-t-il au masculin ? – Pascal Gygax
Les sciences cognitives sont convoquées pour analyser le lien entre masculinisation du langage et inégalités hommes-femmes. Les auteurs montrent les impacts délétères de cette masculinisation sur la perception du monde au fil des siècles, proposent des pistes pour entraîner son cerveau à lutter contre et invitent à réfléchir sur la question controversée du langage inclusif.
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Les hommes et le féminisme – Francis Dupuis-Déri
Faux amis, poseurs ou alliés ?
En tirant le bilan critique de plus d’un siècle d’expériences, l’auteur propose plusieurs pistes pour esquisser les prémices d’un féminisme au masculin. Un guide pratique à l’usage des hommes qui se veulent féministes se trouve à la fin de l’ouvrage.
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Le mythe de la virilité – Olivia Gazalé
La philosophe propose une réflexion sur la généalogie du concept de virilité en revenant sur son histoire depuis l’Antiquité grecque et ses limites dans la société contemporaine. Elle aborde la construction de la virilité à travers l’asservissement des femmes, la pédagogie ou encore la sexualité, et invite à repenser une masculinité plus équilibrée.
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En bons pères de famille – Rose Lamy
Un essai visant à déconstruire le mythe du bon père de famille, concept abstrait de droit civil, supprimé en 2014 en France, qui tend à occulter les violences sexistes pouvant avoir lieu au sein du domicile familial et à conforter un système patriarcal.
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La crise de la masculinité – Francis Dupuis-Déri
Autopsie d’un mythe tenace
Un indispensable contre la rhétorique masculinité.
Malheureux, désemparés, culpabilisés…À en croire certains, les hommes traverseraient une crise de la masculinité dans les sociétés occidentales hyper féminisées. De quoi cette prétendue « crise » est-elle le symptôme ? Dans une enquête éclairée et nécessaire, Francis Dupuis-Déri discute l’origine et la signification politique de cette rhétorique qui a pour effet de susciter la pitié envers les hommes, de justifier les violences masculines contre les femmes et de discréditer le projet de l’égalité entre les sexes.
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Formés à la haine des femmes – Pauline Ferrari
Une exploration des discours masculinistes qui ont pour objectif de visibiliser et combattre la supposée souffrance des hommes face à une menace féministe. La haine dont ils font preuve à l’égard des femmes, notamment sur Internet et les réseaux sociaux, touche un public de plus en plus jeune. L’auteure, à travers des témoignages d’hommes, interroge la société et ces discours misogynes.
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Le coût de la virilité – Lucile Peytavin
Un essai sur l’impact économique des comportements asociaux des hommes qui sont majoritairement responsables des accidents de la route, des violences et des dégradations de biens. Cela entraîne un coût pour la société qui doit investir en services judiciaires, médicaux et éducatifs mais aussi gérer une perte de productivité, la réparation des biens ainsi que le soutien aux victimes.