-
Ce refrain qui te plait – Nadège Erika
Kora, mère célibataire quadragénaire, se bat pour protéger son fils Sol, jeune adulte aux prises avec des troubles psychiques. Elle erre à travers la ville avec son inquiétude, sa solitude et une valise rose fluo, passant d’appartements prêtés à des chambres d’hôtel miteuses, ayant cédé son studio à Sol. Elle assume son rôle de proche aidante mais s’interroge sur son devoir de mère.
-
Ce que je vole à la nuit – Rebecca Benhamou
Dans une maternité, Rebecca se remémore ses années d’étudiante à Londres, où un cours unique explorait les voix des femmes, abordant désir, amour, maternité et violences. Inspirées par Virginia Woolf, elles apprenaient à briser les silences. Ces souvenirs refont surface avec insistance et Virginia Woolf elle-même semble accompagner ce voyage littéraire et intime.
-
Les campeurs – Florent Chamiot-Poncet
Pour la première fois, deux enfants ont l’autorisation de planter une tente canadienne dans le jardin de leurs grands-parents. Au lieu de dormir, ils s’imaginent tour à tour astronautes, trappeurs ou explorateurs de fonds marins, mettant la patience de Papi à l’épreuve. Une histoire avec un système de flaps permettant de monter huit tentes différentes.
-
La révolte des cigarières – Eric Burnand/Fanny Vaucher
Cette nouvelle bande dessinée d’Eric Burnand et de Fanny Vaucher retrace un événement majeur de l’histoire sociale suisse: la révolte, en 1907, des «petites mains» féminines de la fabrique de tabacs Vautier, aujourd’hui disparue.
Les cigarières d’Yverdon furent les premières en Suisse à organiser une grève entièrement menée par des femmes. -
Le ventre de la jungle – Elaine Vilar Madruga
Dans une hacienda, des femmes vivent protégées par la jungle qui, en échange, réclame les enfants. La Vieille sait qu’il ne faut pas la contrarier mais, depuis des mois, le ventre de sa fille Santa reste désespérément vide. De son côté, Ifigenia sème la zizanie parmi les enfants promis au sacrifice.
-
Le sorcier de Terremer – Ursula K. Le Guin/Fred Fordham
Sur Gont, l’une des nombreuses îles de Terremer, Duny, le fils du forgeron, mène une vie paisible de gardien de chèvres, jusqu’au jour où il découvre qu’il détient le pouvoir des mots. Le mage Ogion lui propose alors d’intégrer l’école de magie sur l’île de Roke. C’est là que son ambition dévorante lui fait libérer une créature des ténèbres qui peut mettre en péril le monde.
-
Parthenia – Pauline Gonthier
Baptiste n’a plus goût à rien depuis sa rupture et passe son temps à trainer sur les forums de conseils en séduction et à se plaindre des femmes. Léa est une jeune attachée parlementaire dont l’employeur attire de plus en plus d’électeurs. Ils n’ont rien en commun sauf Parthenia, un jeu en ligne représentant une cité gréco-romaine idéale, où règnent sens du devoir et discipline.
-
Mettre au monde – Cloé Korman
Jill, sage-femme, accompagne les naissances dans un hôpital de la banlieue parisienne, tandis que Marguerite, chercheuse qui étudie l’histoire des avortements illégaux, prépare un colloque sur la loi Veil. Jill est constamment au contact de la vie lors de ses gardes de nuit, Marguerite navigue entre ses amants et tombe enceinte à 40 ans sans savoir qui est le père de l’enfant.
-
Mazan, la traversée du Styx – Marion Dubreuil
Journaliste spécialisée dans les violences sexuelles, M. Dubreuil interroge le procès de Mazan et ses effets sur la société. Elle convoque les figures de Gisèle Pelicot et d’autres victimes, révélant les violences ordinaires et la domination masculine. A travers ce procès et d’autres suivis depuis sept ans, elle montre l’existence de distorsions dans le traitement judiciaire de ces affaires.
-
Le manoir des filles perdues – Grady Hendrix
Dans les années 1970, Flore, enceinte à seulement 15 ans, est envoyée à Wellwood House, un manoir dans lequel les adolescentes dans sa situation accouchent en secret avant d’abandonner leurs bébés. Coupées du reste du monde, les filles sont contrôlées à chaque instant par des adultes cruels. Un jour, Flore trouve un manuel de sorcellerie qui permet aux pensionnaires de se venger.
-
J’ai péché, péché dans le plaisir – Abnousse Shalmani
Téhéran, 1956. Forough Farrokhzad, 20 ans, égérie des milieux littéraires iraniens, rencontre Cyrus. Erudit francophile, il lui traduit en persan les poèmes de Pierre Louÿs et lui relate la vie du poète et celle de son grand amour, Marie de Régnier. Forough entrevoit la vie dont elle aurait rêvé. Mais elle est mariée à un artiste sans fantaisie, bridée par sa famille et les moeurs de son pays.
-
Le garçon venu de la mer – Garrett Carr
Irlande, 1973. Ambrose, un pêcheur, et sa femme Christine découvrent un bébé sur la plage, qu’ils adoptent. A mesure que les années passent, les interrogations sur les origines de cet enfant grandissent, tout comme la rivalité entre ce dernier et Declan, le premier enfant du couple. Premier roman.
-
Frapper l’épopée – Alice Zeniter
Tass n’a jamais su où commençait l’histoire des siens, comme elle n’a jamais réussi à expliquer la Nouvelle-Calédonie à Thomas, son compagnon resté en métropole. De retour à Nouméa où elle est professeure, elle est intriguée par des jumeaux kanak, élèves d’une de ses classes. Lorsqu’ils disparaissent, elle part à leur recherche, sans se douter que l’histoire de ses ancêtres lui sera révélée.
-
Les fleuves du ciel – Elif Shafak
En 1840, Arthur, apprenti imprimeur à Londres, apprend l’existence d’un poème oublié de Ninive, une cité mésopotamienne. En 2014, Naryn et sa grand-mère yézidie, chassées de leur village turc, traversent des terres en guerre pour atteindre une vallée sacrée en Irak. En 2018, Zaleekhah, hydrologue londonienne, voit sa vie bouleversée par un livre sur son pays d’origine.
-
Le fin chemin des anges – Simon Johannin
Un homme, hanté par des voix de fantômes, erre à Toulon et se réfugie sur l’île du Levant. Il découvre un ancien bagne pour délinquants mineurs et reçoit le récit d’un jeune garçon mort, condamné pour vol et harcelé pour son homosexualité. En écoutant son histoire, l’homme libère la mémoire de garçons broyés par le système pénitentiaire.
-
Et moi, je me contentais de t’aimer – Rosella Postorino
Au printemps 1992, à l’orphelinat de Sarajevo, Omar, 10 ans, passe ses journées à la fenêtre en espérant voir revenir sa mère. Mais cette dernière a disparu après l’explosion d’une grenade, ce que l’enfant ignore. Seule Nada, dont le frère Ivo est en âge d’être mobilisé, parvient à l’apaiser. Un matin de juillet, ils sont mis dans un bus humanitaire qui les conduit en Italie.