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La papeterie de Ginza – Kenji Ueda
Cachée dans les petites rues labyrinthiques du quartier de Ginza à Tokyo, la papeterie Shihodo existe depuis 1835. Grâce aux papiers délicats, aux encres colorées et à l’ambiance chaleureuse du lieu, les clients retrouvent la trace de souvenirs, de désirs inassouvis depuis longtemps oubliés, et partent comblés, prêts à se lancer sur le chemin du bonheur.
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Le merveilleux restaurants des souvenirs – Yuta Takahashi
Situé dans la baie de Tokyo, le restaurant Chibineko est réputé pour ses plats qui seraient des passerelles vers les âmes disparues. Guidée par la promesse d’un dernier instant avec son frère, Kotoko pousse sa porte. Sans même attendre la commande, Kai, le jeune chef, lui sert un repas qui la transporte vers un passé qu’elle croyait définitivement perdu.
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L’idiote – Ango Sakaguchi
Deux récits lancés comme des actes de provocation, de révolte, de rupture avec le monde établi du Japon de l’après-guerre. Deux femmes vivent en marge de la société. L’une d’elles s’est échappée de sa maison pour fuir son mari violent.
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L’anniversaire de la salade – Machi Tawara
Initialement paru en 1987, ce recueil de tankas révolutionne les formes traditionnelles de la poésie japonaise. L’auteure, professeure de littérature au lycée de Kanagawa, introduit le langage familier et les petits événements de sa vie quotidienne dans cette forme poétique ancienne.
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L’enfant et l’oiseau – Durian Sukegawa
Seul survivant d’une nichée de trois corbeaux à grand bec, Johnson est recueilli par Ritsuko, une mère célibataire. Yôichi, son fils de 11 ans, aime à prendre soin de l’oiseau. Le jour où ils s’apprêtent à le relâcher, le gardien de l’immeuble surgit pour leur rappeler que les animaux sont interdits. Commence alors pour Johnson une errance, loin de ses sauveurs et aux prises avec ses congénères.
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Les chats de Shinjuku
Yama, jeune scénariste et poète, rencontre Yume, une jeune femme timide qui travaille au Kalinka, un bar de l’arrondissement tokyoïte de Shinjuku. Ils débutent une relation amoureuse et écrivent des poèmes sur les chats du quartier, que Yume, orpheline, voit comme une famille de substitution. Leur bonheur s’interrompt soudain quand la jeune femme est accusée d’avoir poignardé un client.
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Le rêve de Ryôsuke – Durian Sukegawa
Ryôsuke souffre d’un mal-être profond, un manque de confiance en lui qui lui vient de la perte de son père dans l’enfance. Après une tentative de suicide, il se rend sur une île célèbre pour ses chèvres sauvages, où son père vivait. Il tente alors, en milieu hostile, de réaliser le rêve de ce dernier, devenir fabricant de fromage de chèvre.
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Les délices de Tokyo – Durian Sukegawa
Pour payer ses dettes, Sentarô vend des gâteaux. Il accepte d’embaucher Tokue, experte dans la fabrication du an, une galette à base de haricots rouges. La clientèle de l’échoppe double grâce à celle-ci, mais la vieille femme cache un secret et disparaît du jour au lendemain. Prix des lecteurs du Livre de poche 2017 (littérature).
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L’attentat antiféministe de polytechnique – Mélissa Blais
Une mémoire collective en transformation.
D’abord paru en 2009 sous le titre «J’haïs les féministes !» , ce livre offre un panorama inédit des interprétations antagonistes de la tuerie survenue le 6 décembre 1989 à l’Ecole Polytechnique de Montréal. Dans cette édition revue, augmentée et coiffée d’un nouveau titre, Mélissa Blais prend acte du chemin parcouru…
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Comme un hamster à lunettes – Marion Séclin
La comédienne et chroniqueuse se compare à un hamster, symbole de peur et de vulnérabilité. En explorant son passé de rejet et d’isolement, elle interroge l’enfermement, les préjugés et le besoin de lien. Et si cet animal fragile portait en lui une force insoupçonnée, presque révolutionnaire ?
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Il faut faire confiance à la justice – Elodie Tuaillon-Hibon
#metoo une mise au point indispensable.
Avocate au Barreau de Paris et engagée dans la défense des femmes victimes de violences, l’autrice évoque les problèmes que rencontrent les femmes victimes de violences sexuelles sur leur parcours judiciaire. Elle explique que, trop souvent, la société accorde la présomption d’innocence plus facilement aux accusés qu’aux plaignantes, et qu’il faut remédier à cela.
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Faudrait peut-être recadrer – L’Indéprimeuse
Petites pensées féministes dans un monde plutôt genré.
Une ode à la féminité et à la sororité à travers plus de 130 aphorismes, fausses couvertures de livres et autres créations littéraires fantaisistes et engagées.
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Petit dictionnaire de l’inégalité féminine – Alice Ceresa
A travers une cinquantaine d’entrées, l’auteure explore l’emprise du patriarcat et repense les termes du champ sémantique du féminisme. Elle redéfinit également la biologie, la religion ou encore la littérature.
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Ascendant beauf – Rose Lamy
Revenant sur son histoire, la militante féministe tisse un récit de la domination culturelle côté dominée, racontant le coût d’une existence déterminée par la classe sociale et le mépris de ceux qui incarnent le bon goût. Interrogeant les formes et les fonctions de ce mépris, porté parfois par le camp politique des classes populaires, elle montre ce que la figure du beauf permet d’invisibiliser.