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La salope éthique – Dossie Easton & Janet W. Hardy
Guide pratique pour des relations libres sereines.
Les mythes et les fondements de l’Occident en matière d’amour et de sexualité sont déconstruits. Les auteurs analysent les idées de monogamie pour revendiquer le libertinage et le polyamour : le consentement, la consensualité, l’introspection, les limites personnelles claires et lucides, le respect de ses limites et de celles d’autrui, la communication honnête, etc. -
Pourquoi l’amour fait mal – Eva Illouz
L’expérience amoureuse dans la modernité.
Un portrait sociologique de l’individu contemporain et de son rapport à l’amour : incapacité à choisir, narcissisme, marchandisation de la rencontre, refus de s’engager, etc. -
La fin de l’amour – Eva Illouz
Enquête sur un désarroi contemporain.
L’auteure explore les différentes façons qu’ont les relations amoureuses de prendre fin, d’avorter avant même de commencer ou de se dissoudre faute d’engagement durable ou réciproque. Elle montre que si l’enjeu de l’amour moderne a été celui du libre choix du partenaire, il s’agit désormais d’avoir la liberté de ne pas choisir ou de se dégager, l’incertitude marquant les relations affectives. -
Aimer sainement – Amal Tahir
Un guide qui expose la nature du sentiment amoureux, ses manifestations, l’influence de la société sur la perception de tout un chacun ou encore les piliers d’un couple sain.
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En finir avec le couple – Stéphane Rose
Un essai libre et sans concession contre le couple mais à la gloire du sentiment amoureux.
Sous la forme d’un abécédaire, le journaliste analyse le champ sémantique du couple et les grands thèmes qui le jalonnent tels que l’amour, la rupture, l’engagement, la fidélité ou le devoir conjugal. Il s’intéresse également aux expressions toutes faites afin de les remettre en cause et de démontrer qu’elles renvoient à une forme de privation de liberté, d’esclavagisme ou d’enfermement. -
Pour en finir avec la famille – Sophie Lewis
Abolir, prendre soin, s’émanciper
Un manifeste dans lequel l’auteure parcourt l’histoire du mouvement pour l’abolition de la famille, du socialisme utopique au féminisme radical. Chacun de ces courants appelle à se libérer de la structure familiale qui entrave notamment la réappropriation collective des moyens de reproduction, seul chemin de progression vers une société égalitaire. -
Elles vécurent heureuses – Johanna Cincinatis
A partir de sa propre expérience et d’une enquête approfondie, l’auteure explique que l’amitié féminine se détache de plus en plus des carcans traditionnels pour se transformer en relations plus profondes et importantes. Elle questionne les possibilités de voir ces relations platoniques se démocratiser et devenir une alternative viable au couple, avec les mêmes acquis sociaux.
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3 : une aspiration au dehors – Geoffroy de Lagasnerie
G. de Lagasnerie a noué avec E. Louis et D. Eribon une relation amicale, devenue ensuite un mode de vie à part entière, rejoignant ainsi l’idée d’un projet d’émancipation visant à refuser le familialisme et à vivre une amitié à trois. Il relate cette expérience, comprise comme une politique de l’existence, ses rites, sa temporalité et son ouverture au monde social.
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Faire famille autrement – Gabrielle Richard
Une réflexion sur la famille et ses multiples modèles autres que celui de la famille hétérosexuelle et qui peuvent être tout aussi épanouissants pour les parents et les enfants. L’auteure explique pourquoi et comment la famille hétérosexuelle relève d’une construction sociale où s’exercent la domination masculine et les inégalités de genre.
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Protéger nos enfants – Gabrielle Richard
A partir des nouveaux questionnements des enfants et des adolescents ainsi que des enjeux liés au genre ou encore à l’orientation sexuelle des jeunes, l’auteure préconise une écoute attentive de leurs problématiques pour un meilleur accompagnement.
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Désirer à tout prix – Tal Madesta
Journaliste et militant transféministe, l’auteur montre comment le capitalisme a transformé la libération sexuelle héritée de mai 1968 en nouvelle aliénation faisant de la jouissance et du désir de véritables injonctions pesant sur les femmes et les minorités de genre. L’amour sans désir pourrait selon lui constituer une solution.