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Ecolière – Osamu Dazai
Deux nouvelles en partie autobiographiques sur la vie au Japon dans le contexte de la Seconde Guerre mondiale. L’une retrace la journée d’une écolière avant le conflit, l’autre décrit un hospice durant la guerre.
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Bambou-Bleu – Osamu Dazai
Dans ces trois nouvelles respectivement publiées au Japon en 1948, 1940 et 1939, O. Dazai se livre à une réécriture libre de contes traditionnels chinois, excepté pour Les lanternes magiques, qui est une variante de Rapunzel.
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Un yakuza chez le psy – Hideo Okuda
Cinq nouvelles aventures du psychiatre obèse et fétichiste : un yakuza est pris de panique à la vue d’objets pointus, un trapéziste suspecte un complot de la part de ses collègues, une romancière est saisie de nausées à l’idée d’écrire son prochain roman à l’eau de rose, etc. Prix Naoki en 2004.
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Trois jours dans la vie d’un yakuza – Hideo Okuda
A Tokyo, Junpei Sakamoto, 21 ans, est recruté par le clan mafieux Hayata. Malgré son inexpérience, il est désigné pour tuer un membre important du clan Isoe. Il accepte et se voit offrir de l’argent ainsi qu’un week-end libre. Il en profite pour explorer le quartier de Kabukichô où il rencontre Kana, une femme de son âge qui s’entiche de lui. Le jour de l’exécution de son contrat, il a des doutes.
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Le ruban – Ogawa Ito
Sumire est passionnée par les oiseaux. Quand elle trouve un oeuf tombé du nid, elle le met à couver et offre l’oisillon à sa petite-fille Hibari, en lui expliquant qu’il est le ruban les reliant à jamais. Un jour, l’oiseau s’enfuit de sa cage, apportant joie et réconfort partout où il passe.
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Le jardin arc-en-ciel – Ogawa Ito
L’histoire d’amour entre Hiromi, une jeune mère célibataire, et Chiyoko, une lycéenne, débute au moment où cette dernière s’apprête à se jeter sous un train. Avec Sosûke, le fils de Hiromi, les deux femmes fondent une nouvelle famille et ouvrent une maison d’hôtes d’un genre unique, baptisée l’Auberge de l’arc-en-ciel.
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La papeterie Tsubaki – Ogawa Ito
En parallèle de la gestion d’une petite papeterie, Hatako est écrivaine publique, art enseigné par sa grand-mère. Grâce au talent et au caractère dévoué de la jeune femme, la boutique devient un lieu de réconciliation avec les autres et avec elle-même. Prix du public La Plume de Paon 2020 (contemporain).
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La république du bonheur – Ogawa Ito
A Kamakura, Hatoko continue son activité d’écrivain-calligraphe. Elle s’est mariée et découvre en compagnie de Mitsurô et de sa fillette les joies d’être mère au sein de cette famille recomposée. La famille est au coeur de ce second livre qui parle d’amour, de partage et de cuisine.
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Lettres d’amour à Kamakura – Ogawa Ito
A Kamakura, Hatoko accueille toujours les clients de sa librairie avec une tasse de thé hôjicha. Son âme d’écrivain en ébullition, elle prend le pinceau avec enthousiasme pour répondre aux différentes commandes qu’on lui passe, car elle excelle dans l’art d’écrire pour les autres. Elle rédige notamment une lettre d’adieu d’une mère à sa fille et brave une tempête de neige pour la remettre.
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Le goûter du lion – Ogawa Ito
Les pensionnaires de la Maison du lion, un centre de soins palliatifs situé sur l’île aux citrons, dans la mer intérieure du Japon, sont invités à quitter ce monde tels des convives rassasiés en choisissant, lors d’un goûter servi le dimanche, le mets qu’ils souhaitent savourer une dernière fois. En ce lieu, ils partagent leurs peurs et leurs petits bonheurs dans l’attente sereine de la mort.
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Les tendres plaintes – Yôko Ogawa
Ruriko est calligraphe. Fuyant les infidélités de son mari, elle part s’installer seule en pleine montagne, dans le chalet de ses parents. Elle rencontre Nitta, pianiste reconverti dans la fabrication de clavecins. L’histoire d’une femme en crise entre deux amours, entre deux vies.
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Scènes endormies dans la paume de la main – Yôko Ogawa
Huit nouvelles qui évoquent, entre autres sujets, la magie et l’admiration que provoque la scène, du théâtre à l’opéra.
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Le chat qui voulait sauver la bibliothèque – Sôsuke Natsukawa
Asthmatique, Nanami Kosaki, 13 ans, se conforte dans la bibliothèque de son village, où elle passe de longues heures à lire des livres. Lorsqu’elle remarque que certains d’entre eux disparaissent des rayons, elle fait le lien avec un homme mystérieux entièrement vêtu de gris. En compagnie d’un chat doué de parole, elle part à sa poursuite, déterminée à éclaircir ce mystère.
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Fille de joie – Kiyoko Murata
1903. Ichi, vendue par ses parents, entre dans la communauté des courtisanes. L’adolescente suit, comme la loi l’impose aux tenanciers de maison close, la formation du corps et de l’esprit requise pour exercer son nouveau métier. Mais l’institutrice qui apprend à lire et à écrire aux jeunes filles leur insuffle aussi des valeurs qui remettent en cause leur place dans la société.
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La fille de la supérette – Sayaka Murata
A 36 ans, Keiko Furukura est caissière depuis dix-huit ans dans un konbini, supérette ouverte sans interruption. Sa famille s’inquiète qu’elle ne soit pas mariée et peu encline à évoluer sur le plan professionnel. Shiraha, 35 ans et également célibataire, est embauché. Ces deux solitaires imaginent un stratagème afin d’apaiser leur entourage. Prix Akutagawa 2016.
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Les bébés de la consigne automatique – Ryû Murakami
Les destins parallèles d’Hashi et de Kiku, deux frères qui ont été abandonnés par leur mère dans la consigne automatique d’une gare. Tous deux, ivres de vitesse et d’excès, sombrent dans la violence des bas-fonds de Tokyo.