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Faudrait peut-être recadrer – L’Indéprimeuse
Petites pensées féministes dans un monde plutôt genré.
Une ode à la féminité et à la sororité à travers plus de 130 aphorismes, fausses couvertures de livres et autres créations littéraires fantaisistes et engagées.
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Petit dictionnaire de l’inégalité féminine – Alice Ceresa
A travers une cinquantaine d’entrées, l’auteure explore l’emprise du patriarcat et repense les termes du champ sémantique du féminisme. Elle redéfinit également la biologie, la religion ou encore la littérature.
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Ascendant beauf – Rose Lamy
Revenant sur son histoire, la militante féministe tisse un récit de la domination culturelle côté dominée, racontant le coût d’une existence déterminée par la classe sociale et le mépris de ceux qui incarnent le bon goût. Interrogeant les formes et les fonctions de ce mépris, porté parfois par le camp politique des classes populaires, elle montre ce que la figure du beauf permet d’invisibiliser.
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La parole aux négresses – Awa Thiam
Livre fondateur du féminisme noir, initialement paru en 1978, dans lequel l’anthropologue sénégalaise met au jour le vécu, les maux et les combats des femmes noires, victimes d’une triple oppression (de genre, de classe et de race). Elle aborde leurs problèmes spécifiques, que sont les mutilations génitales, l’analphabétisme ou encore la polygamie et le mariage forcé.
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« Allumeuse ! » – Christine Van Geen
Un mythe pour dominer les femmes.
« Allumeuse », « pute », « salope »… Ces termes désignent des femmes au sujet desquelles la question du consentement est superflue. Toutes mériteraient les violences qu’elles subissent ; elles les auraient cherchées, provoquées par la longueur de leur jupe ou par leur danse. Christine van Geen décortique les caractéristiques de la figure de l’allumeuse, de l’Antiquité à l’époque contemporaine, et montre son omniprésence des cours de collège aux tribunaux. Comment les femmes peuvent s’émanciper de cette figure, trop longtemps retournée contre elles, pour en récupérer la puissance ?
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Les couilles sur la table – Victoire Tuaillon
Synthèse de deux ans d’interventions de chercheurs et de chercheuses, au cours du podcast éponyme, sur la masculinité et ses effets, la virilité et le rapport des hommes à l’amour, à la domination et à la violence de genre. Prix de l’essai féministe Causette 2020 (prix du public).
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Le coeur sur la table – Victoire Tuaillon
Après Les couilles sur la table, cet ouvrage adapté du podcast du même nom constitue une exploration documentaire de la future révolution romantique. Montrant notamment comment les mythes romantiques justifient la violence amoureuse, l’auteure mène une réflexion sur la façon de mettre en place individuellement et collectivement des relations profondes et égalitaires.
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Vivre fluide – Mathilde Ramadier
Quand les femmes s’émancipent de l’hétérosexualité.
Constatant que la majorité des femmes ont déjà éprouvé du désir pour une autre femme, l’auteure estime que la quatrième vague de féminisme doit briser ce tabou en s’affranchissant de l’hétérosexualité. Elle examine toutes les dimensions de la bisexualité féminine : histoire, figures, psychologie, politique, place des hommes, représentations et sexualité.
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Dysphoria mundi – Paul B. Preciado
Le son du monde qui s’écroule.
Manifeste pour des pratiques d’émancipation hors du néolibéralisme, des nationalismes, des inégalités, des violences raciales et sexuelles ou de la destruction de la biosphère. Le philosophe décrit une transition planétaire qui marquerait le début de la fin du réalisme capitaliste. Il assimile la notion de dysphorie, caractérisant selon lui le XXIe siècle, à une forme de dissidence politique.
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Un appartement sur Uranus – Paul B. Preciado
Dans ces chroniques parues dans Libération, l’auteur témoigne de son expérience de changement de sexe et de son opposition à l’hétéronormativité. En faveur des droits des transgenres, il développe une approche politique révolutionnaire dépassant la seule question de la sexualité, s’interrogeant sur des sujets d’actualité comme l’indépendance de la Catalogne et la résurgence du fascisme.
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Assise, debout, couchée ! – Ovidie
Etablissant un parallèle entre la femme et le chien, des êtres relégués aux basses besognes, l’auteure explique le lien particulier qui les unit. Depuis la féministe Marguerite Durand et son cimetière pour chiens au XIXe siècle jusqu’aux bénévoles dans les refuges au XXIe siècle, elle fait de leur entente un révélateur de la société patriarcale.