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Trois femmes en colère – Léa Gauthier
Portraits d’Emma Goldman, de Voltairine de Cleyre et de Lucy Parsons, trois icônes féministes et anarchistes. Elles se sont engagées contre l’exploitation salariale, pour l’éducation et la liberté des corps.
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Vivre libre – Amandine Gay
Femme noire, pansexuelle et adoptée, l’autrice pointe du doigt les structures de pouvoirs qui façonnent la société. A travers des références de pop culture et des exemples de scènes quotidiennes, elle explique la difficulté d’exister en tant que femme, qui plus est de couleur.
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Homo Cretinus, le triomphe de la bêtise – Olivier Postel Vinay
Une réflexion historique et philosophique en 25 chapitres sur la notion de bêtise, qui se manifeste par une baisse d’intelligence, augmentée par la société numérique et les réseaux sociaux, par l’adhésion collective aux mirages idéologiques ou encore par la perte d’un esprit critique sur les relations humaines et le fonctionnement des sociétés.
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Noir d’os, mémoires de fille – Bell Hooks
Connue en France pour ses essais féministes, l’auteure raconte de façon romancée son enfance de petite fille noire et pauvre aux Etats-Unis, dans le Sud encore ségrégué des années 1950. Elle évoque les discriminations raciales, la solitude, la violence familiale ainsi que son amour pour la littérature et pour la culture noire.
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Ambition morale – Rutger Bregman
Dans ce plaidoyer en faveur de l’ambition morale, l’auteur appelle chacun à exploiter ses talents et à transformer son idéalisme en action. Il enjoint les individus à changer le monde en consacrant leur carrière aux défis contemporains, tels que le changement climatique, la mortalité infantile, l’évasion fiscale ou encore les pandémies.
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Herstory, histoire(s) des féminismes – Marie Kirschen
Sous la forme d’un dictionnaire comportant une soixantaine d’entrées, l’auteure présente une histoire sociale, politique, populaire et culturelle des féminismes, décrite à l’aide de références à la pop culture.
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Quand dire c’est influencer – Sandrine Zufferey
Une étude sur la manière dont le langage peut servir à manipuler ou à se faire manipuler. Mêlant la psychologie à la linguistique, les auteurs proposent des outils afin de décrypter le discours de son interlocuteur ou encore d’éviter les erreurs.
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Queer – Philippe Liotard
Un essai autour du terme queer, de ses origines à ses différentes interprétations historiques. Les auteurs clarifient les usages de ce mot de rassemblement et montrent en quoi il symbolise une certaine forme de résistance.
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Le voleur d’art – Michael Finkel
Durant sept ans, S. Breitwieser, originaire de Mulhouse, commet près de 250 vols dans des musées français, suisses, belges et allemands, au nez et à la barbe des gardiens et des visiteurs, équipé uniquement d’un grand manteau et d’un couteau suisse. Pour comprendre comment il y est parvenu sur une si longue période, le journaliste s’est entretenu avec lui et l’a accompagné dans certains musées.
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Mazan, la traversée du Styx – Marion Dubreuil
Journaliste spécialisée dans les violences sexuelles, M. Dubreuil interroge le procès de Mazan et ses effets sur la société. Elle convoque les figures de Gisèle Pelicot et d’autres victimes, révélant les violences ordinaires et la domination masculine. A travers ce procès et d’autres suivis depuis sept ans, elle montre l’existence de distorsions dans le traitement judiciaire de ces affaires.
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Anima, Une pastorale sauvage – Kapka Kassabova
Kapka Kassabova accompagne des bergers sur les hauts plateaux des montagnes de Bulgarie, partageant leur quotidien rythmé par les animaux et la nature. Elle évoque la transhumance, observe les effets des crises écologiques et interroge le lien ancestral entre l’humain et le vivant.
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A l’école du vivant – Anne-Marie Lo Presti/Sabine Oppliger
Réflexion sur le rapport à la nature et au vivant, présentés comme un environnement propice à l’apprentissage, un lieu de transformation sociale et un espace pour penser la relation entre humains et non humains dans une reconnexion à la terre. Les auteures s’appuient sur les récits de pédagogues et d’amoureux de la nature pour imaginer un autre monde et des manières de mieux l’habiter.
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Vies de femmes – Nellie Bly
Cinq reportages dans les coulisses de lieux où les femmes ne sont pas libres, dans l’Amérique du XIXe siècle : une agence de recrutement de domestiques, une usine, une agence matrimoniale, un centre de désintoxication et une prison. Ils sont précédés d’une virulente lettre qui a marqué les débuts de la journaliste dans le métier.
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Méfiez-vous des femmes insomniaques – Annabel Abbs
A l’hiver 2020, après une série de deuils, l’autrice perd le sommeil et découvre alors sa personnalité nocturne. S’appuyant sur des découvertes scientifiques et sur l’exemple de femmes illustres, de la philosophe Laura Cereta à l’artiste Louise Bourgeois, qui ont trouvé l’inspiration dans l’obscurité, elle expérimente la manière dont la nuit peut se muer en un lieu de créativité et de libération.
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Enfin seule – Lauren Bastide
L’autrice défend une solitude féminine choisie et émancipatrice, encore stigmatisée. Elle appelle à revaloriser les femmes seules, indépendantes, hors des normes traditionnelles du couple et de la maternité.