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Restons vivantes – Vandana Shiva
Cette réflexion sur le développement, l’écologie et le genre montre que le modèle occidental d’essor technologique et économique, fondé sur l’exploitation des femmes et de la nature, conduit l’humanité sur la voie de l’autodestruction. S’inspirant des luttes paysannes en Inde et dans le tiers-monde, la philosophe explore le rôle des femmes dans la création d’alternatives.
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Vous parler de mon fils – Philippe Besson
Une marche blanche pour honorer la mémoire d’Hugo, qui s’est donné la mort à 14 ans, est organisée à Saint-Nazaire. Au fil de la progression du cortège, Vincent, son père, se parle à lui-même. Il s’interroge notamment sur les persécutions qu’a subies son enfant, sur le pardon et sur ce que sa femme Juliette et lui auraient pu faire en tant que parents.
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Le conflit n’est pas une agression – Sarah Schulman
Dans cet essai, l’auteure met en avant les accusations d’agressions mobilisées pour décliner la responsabilité individuelle de chacun lors d’un conflit. Elle aborde les mécanismes de l’engrenage de la violence et décrit comment les communautés, les groupes religieux, ethniques ou nationaux tissent des liens à travers leur refus de changer leur manière de se percevoir mutuellement.
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Colza – Al Baylac
Un roman évoquant le trouble de Colza, qui a trouvé sa liberté et sa voie au-delà des normes binaires. Il y est notamment question de la déconstruction de l’hétéronormativité, de la construction d’une identité queer et de la misogynie intériorisée.
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Je me regarderai dans les yeux – Rim Battel
A 17 ans, la narratrice fume à la fenêtre de sa chambre. Cette transgression provoque la fureur de sa mère puis sa fugue. Un ultimatum lui est alors posé : elle doit produire un certificat de virginité. Cet examen gynécologique forcé est sa première fois. Un récit abordant la fin de l’enfance ainsi que le désir, la générosité et la force qui président à la naissance d’une femme et d’une écrivaine.
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Vulgaire qui décide ? – Valérie Rey-Robert
A partir de la notion de vulgarité qui, si elle est tapée dans un moteur de recherche, renvoie souvent à des photos de femmes et des conseils de magazines féminins expliquant comment être sexy sans être vulgaire, les auteures s’interrogent sur la féminité et sur ce qui est permis ou non, selon que les femmes sont racisées, trans, grosses ou de classe inférieure.
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Ce que dit Lucie – Christine Barthe
A 6 ans, Lucie se laisse entraîner vers le fond d’un bassin, avant d’être rattrapée in extremis par une main d’adulte. Trois ans plus tard, elle est repérée comme nageuse par sa professeure d’éducation physique. A 11 ans, la jeune fille s’inscrit dans un club puis découvre la compétition et son rythme accaparant. Elle rencontre Anaïs. Les deux amies enchaînent les entrainements et les concours.
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Parfois l’homme – Sébastien Bailly
Une dissection de la condition masculine contemporaine à partir de tous les destins possibles d’un homme, de sa naissance à sa mort. Ce héros ordinaire, tour à tour pathétique, touchant ou miné par le doute traverse l’existence en incarnant l’agonie du mâle triomphant. Prix Première-RTBF 2024. Premier roman.
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Autoroute – Sébastien Bailly
Le narrateur plaque tout et entreprend un long trajet en voiture, qui l’amène à imaginer la vie des autres conducteurs, à se plonger dans des pensées profondes, à se questionner sur la finalité de son trajet, entre autres.
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Notre droit à la vengeance – Mathilde Morrigan
Que faire lorsque la justice nous ignore ?
Une réflexion sur la vengeance, dans une perspective féministe, comme un refus de l’immobilité, de la soumission, du silence et du pardon face aux violences faites aux femmes. L’auteure explique que la vengeance a son importance pour obtenir une forme de justice personnelle. A travers l’image de la sorcière, elle invite à déconstruire les préjugés et les diktats qui s’imposent aux femmes.
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Des murmures – Ashley Audrain
La chute du fils de Whitney, âgé de 10 ans, agite les rumeurs sur sa famille. Depuis cet accident, le voisinage, parle, fouille et démasque. La violence et les secrets maternels sont bientôt révélés.
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Des immortelles – Gérald Aubert
Un chauffard croit avoir écrasé un chat sur une route de campagne, un patient rompt sa psychanalyse, une spectatrice assiste à une représentation de Richard III, un malade se fait offrir des immortelles, etc. Ces treize nouvelles dépeignent des instants fragiles, des points de rupture et fouillent l’âme humaine, saisissant les émotions comme les petites habitudes qui en disent long.
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L’été où tout a commencé – Ewald Arenz
Obligé de passer des épreuves de rattrapage, Friedrich est contraint de passer l’été chez son grand-père, un homme froid et inaccessible, et cette perspective le désespère. Pourtant, grâce à Alma, Johann et Beate, il vit un été exaltant, insouciant et déroutant. Il découvre également la belle et complexe histoire d’amour de ses grands-parents et apprend l’essence de l’amitié.
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Americanah – Chimamanda Ngozi Adichie
Ifemelu et Obinze, lycéens issus de milieux favorisés, tombent amoureux l’un de l’autre. Leur pays, le Nigeria, est sous le joug d’une dictature militaire et ils rêvent de partir en Amérique. Leur expérience de l’exil se révèle plus compliquée que prévu : Ifemelu découvre le racisme de l’Amérique, tandis qu’Obinze vit un cauchemar en Angleterre. Quinze ans plus tard, ils se retrouvent au Nigeria.